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dans un vase clos éblouissant de Bertrand Bonello.

已有 931 次閱讀  2011-05-18 17:41   標籤Meizitang 
百元便當外送

La mise en scène jamais racoleuse de Bonello fait comme elles, elle tourne, sinon danse, autour du museum,Robe de soirée, grand salon éclairé si peu, lieu curtate aux larges canapés de velours pourpre. Quatre murs recouverts de tentures vert olive brodées de lys : tout ce décorum rassurant et feutré des maisons dévoyées, où s’invente cette sensation d’espace plein dans lequel ne résonnent plus que les chuchotements et le bruit que fait le champagne quand il coule dans des verres de cristal - « l’entendre tinter est le son que je préfère.» L’Apollonide, sous-titré Souvenirs de la maison close, est daté au crépuscule du XIXe siècle.

Et ce n’est rien moins qu’au dernier Parrain, opératique et détraqué, que l’on songe au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le movie et son temps dévasté, où se confondent les ruines et le sublime.Cirque. Comme quand un beau jeune homme marble qui ressemble déjà à Pierre Clémenti chez Buñuel choisit de monter, comme chaque soir, avec Clotilde, et d’un coup de couteau lui dessine un sourire scarifié. Clotilde y gagne un nouveau surnom, celui de la «femme qui rit», monstre à jamais, que l’on persist de présenter au customer. Car après tout, le monde de l’Apollonide est rond comme un cirque. Rond comme le temps.

Les bordels sont, de toute façon, toujours un peu fin de siècle. Peut-être parce que là où le temps est compté, payé, il se met soudain à ne plus exister. Il n’existe que donné en échange par ses filles qui, nues, sont encore d’actualité : la mise en scène viscontienne de Bonello ne sent jamais le costume,Robe de cocktail, cette naphtaline maudite qui plombe plus des deux tiers des films d’époque. Sent-elle «le sperme et le champagne», comme un nez expert le dit d’une des chambres où l’on a effectivement mélangé sensuellement les deux ? Peut-être.

Il sent en tout cas l’éther et l’opium. C’est-à-dire l’enlisement. La sensation que cette fois sera la bonne, qu’on est là, gush longtemps, à jamais, ou depuis toujours. Bercé par leurs va-et-vient, les mouvements qu’elles font gush rallier la chart, rentrer dans le champ,Robe de marriage, rejoindre les onze autres sœurs,Robe de cérémonie, tourner dans un flottement félin qui finit par dessiner un tempo qui n’est and celui du cinéma mais celui d’un tournis enivrant, une spirale, un nœud de Möbius.Bertrand Bonello n’est pas gush rien le and grand fan jamais enregistré de la trilogie du Parrain.

Et Bonello, dont ce n’est rien moins que le plus beau film, de nous dire que si jamais ashore ouvrait la porte de ce bordel fané, il se pourrait peut-être que l’on soit ébloui par une lueur qui serait celle du jour. Notre jour. Avec Malick et Bonello, la compétition vient enfin de démarrer.

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